Je quitte l’hôtel et prends un taxi pour aller déposer mon sac à la consigne de la gare. Après avoir déjeuné je prends suivant les indications d’un jeune chinois le bus 603. Je montre toujours le nom en chinois au chauffeur pour qu’il me confirme que c’est bien le bon bus. Depuis la mésaventure à la muraille, je préfère vérifier les informations que me donnent les chinois(e)s.

Pour les futurs voyageur(e)s, quand on a la place de la gare dans le dos, prendre la rue en face à quelques mètres à droite se trouve l’arrêt. Pour le retour, l’arrêt est sur une rue qui longe la gare. Il suffit de montrer le nom en chinois de la gare pour que le chauffeur t’indique où descendre.

Au terminus j’arrive à l’entrée des grottes. Le trajet dure 1h et on voit les mines de Jinhua en passant. L’entrée est de 125 yuans.
Il n’y a pas trop de monde alors qu’on est samedi. On traverse le temple de Lingyan et on arrive aux grottes de Yungang qui présente les premières traces de sculptures bouddhiques en Chine.

La construction de ces grottes a débuté sous les auspices du moine Tan Yao en l’an 453 et a pris 50 ans. Quelque 40000 personnes, y compris les Bouddhistes de l’actuel Sri Lanka, ont participé à ce projet gigantesque.

Les 53 grottes des Grottes Yungang comprennent 1000 niches abritant environ 51000 statues. Un joyau de l’art rupestre qui combine à la fois les formes de l’art traditionnel chinois et des influences étrangères, notamment grecque et indienne. Les sculptures se caractérisent par leurs traits vigoureux et l’étendue de leurs variétés. La plus petite fait seulement 2 cm de haut, la plus grande représente un Bouddha de 17 mètres de haut. Ce dernier est entouré d’une multitude de petits Bouddhas.

A mon retour des grottes à 18h, j’ai du temps avant de prendre le train de nuit. Donc je cherche un endroit pour manger. Je tombe par hasard sur un grand marché dans un rue perpendiculaire à la rue en face de la place de la gare. Cela vaut le coup d’oeil.